Thomas Becket
 Il était une fois, il y a très longtemps, un homme courageux nommé Thomas Becket. Il vivait en Angleterre et était un grand ami du roi Henri II. Mais un jour, tout changea…
L’exil de Thomas Becket
 Le roi Henri et Thomas se disputèrent parce qu’ils n’étaient pas d’accord sur la façon dont l’Église devait être dirigée. Thomas, nommé archevêque de Cantorbéry par le roi, pensait que l’Église devait être libre de décider par elle-même, mais le roi voulait tout contrôler. Alors Thomas fut obligé de quitter son pays et de partir en exil loin de l’Angleterre. Il partit vêtu de ses habits d’évêque, avec sa mitre et sa crosse, symbole de son rôle dans l’Église.
Mais il ne partit pas tout seul. Beaucoup de ses amis et même des membres de sa famille durent aussi quitter leur maison pour le suivre. Une foule les accompagnait, avec des enfants et des femmes, alors qu’ils étaient chassés par les gardes du roi.
La rencontre avec le roi Louis VII Le Jeune
 En arrivant en France, Thomas trouva du soutien. Le roi Louis VII de France l’accueillit avec bienveillance. Il le reçut avec dignité, ce qui réchauffa son cœur, car il se sentait rejeté en Angleterre, mais respecté en France.
Le retour de Thomas à Sens
 Un jour, il décida de revenir à Sens, une autre ville française. Il chevauchait fièrement aux côtés d’un ami, en direction de cette ville, pensant peut-être à ce que l’avenir lui réservait.
La consécration comme archevêque
 Avant tous ces événements, il avait été nommé archevêque de Canterbury. C’était un grand honneur, et il portait un vêtement spécial appelé le pallium, et l’évêque Henri de Blois l’avait béni pour qu’il devienne un guide spirituel pour le peuple.
Cependant le roi Henri n’était pas content que Thomas n’obéisse pas à ses décisions. Le roi voulait que l’Église suive toutes ses règles, mais Thomas pensait que ce n’était pas juste. Cela créa une grande tension entre les deux hommes. Pourtant, il tenait bon et refusait de plier.
L’exil de Thomas Becket (suite)
 Encore une fois, Thomas dut partir en exil pour rester fidèle à ses convictions. Il reprit son voyage, cette fois avec l’appui de ceux qui croyaient en lui, traversant des villes et des paysages jusqu’en France.
Thomas se rendit alors à Sens, où il rencontra le pape Alexandre III. Le pape l’accueillit avec grande bienveillance et écouta son histoire. Bien que le pape comprît son courage, il voulait éviter un grand conflit avec le roi Henri et préféra ne pas prendre de mesures trop sévères à l’encontre du roi anglais.
Thomas quitte Pontigny
 Un jour, il séjourna dans une abbaye cistercienne, un lieu paisible appelé Pontigny. Or il entendit que le roi Henri voulait se venger de ceux qui l’aidaient. Pour protéger les moines, il quitta Pontigny et retourna à Sens, encore plus déterminé qu’avant à défendre les droits de l’Église.
Le retour en Angleterre
 Après de longues discussions et des négociations, Thomas décida de revenir en Angleterre. Quand il arriva, le peuple l’accueillit avec joie et beaucoup d’amour. Mais il savait que cette fois-ci, il allait devoir affronter le roi Henri une dernière fois. Ce retour annonçait la fin d’une longue aventure pleine de courage et de foi.
Ainsi, Thomas Becket fut un homme qui défendit ses idées, même dans les moments les plus difficiles. Sa détermination et son courage inspirèrent beaucoup de gens, et son histoire est encore racontée aujourd’hui.
Bonne nuit, et rêvez bien des héros courageux qui défendent ce qu’ils croient juste ! |
Baie 18 : Vitrail de saint Thomas Becket de la cathédrale de Chartres
