Lumières contemporaines

Vitraux du XXIe siècle et architecture sacrée

Exposition:
23 avril 2005
31 août 2006

Catalogue:

Lumières contemporaines. Vitraux du XXIe siècle et architecture sacrée, Chartres, Centre International du Vitrail, 2005.
Nombreuses illustrations couleur, entretiens artistes, textes français.
Prix de vente = 39 euros.

L’art au XXIe siècle : les 27 chantiers majeurs

lumieres-contemporainesL’idée de réunir les œuvres choisies pour les baies des 27 chantiers principaux de la décennie, est une première en France.
Cette nouvelle exposition du Centre international du Vitrail, est un coup de projecteur sur les artistes peintres du XXIe siècle. Elle permet de comprendre en quoi les nouvelles techniques servent le génie des artistes, de se familiariser avec des formes et des styles nouveaux, de découvrir l’explosion des gammes de couleurs et les grandes tendances de l’art pictural.
Sur un courant initié par le père Couturier, les grands peintres du XXe siècle ont renoué avec l’art du vitrail. Soulages, Chagall, Manessier, Dibbets, Rouault, Braque, Matisse, etc… ont réalisé pour les cathédrales, des œuvres magistrales.

Essor et splendeur du vitrail avec les grands artistes contemporains

Le XXIe siècle témoigne, lui, d’un véritable engouement de tous les grands artistes pour le médium verre, ce matériau de l’invisible qui révèle le visible, cet art de la lumière qu’est le vitrail.

Sarkis, Carole Benzaken, Gérard Garouste, Philippe Favier, Christophe Cuzin, Richard Texier, etc… plus de 25 artistes exposent dessins, maquettes, baies d’essais, œuvres finalisées qui toutes répondent aux exigences de qualité imposées par l’architecture, la particularité des lieux, la spécificité d’une commande publique.

L’artiste du XXIe siècle n’appartient plus à aucune école, il échappe à tout mouvement collectif, à tout « esprit de chapelle », il a dépassé le débat abstraction/figuration et utilise toutes les nouvelles techniques qui libèrent l’expression.

On assiste à une irréductible originalité esthétique, une « atomisation » de l’art. « L’art contemporain est traversé par les singularités, les désirs, les histoires de chaque artiste ».

L’unité est imposée par les lieux qui impliquent que chaque créateur s’imprègne de « l’esprit du lieu », par le matériau qui provoque une expérience unique de la lumière.
L’artiste se met au service des lieux, « au service de la lumière, il la sert, la recueille, l’enchante et accompagne sa transmission en y apportant son génie propre ».
Cette quête de la lumière emporte visiteurs ou fidèles, touristes ou croyants dans une transcendance esthétique, un élan fondamentalement spirituel.

« Lumières contemporaines et architecture sacrée »

Aujourd’hui, en accueillant dans les hauts lieux du patrimoine architectural les plus grands artistes contemporains, la commande publique perpétue ses liens privilégiés avec les artistes, qu’ils soient croyants ou athés.

Par son abondante production, le vitrail actuel témoigne d’un dialogue majeur entre une pensée contemporaine non religieuse et la tradition de ferveur spirituelle qui habite les architectures sacrées.

« C’est une chance pour tous, chance pour l’Église de se voir revivifier par la vitalité du monde, chance pour le monde d’être appelé à travailler dans le sillage d’une tradition millénaire dont il doit bien tenir compte ».

« Est-ce par sa manière d’interpréter, de traduire, le chant de la création, en invitant à la contemplation du monde et de l’histoire, sans que le drame tue l’espérance, sans que le beau soit l’illusion d’une promesse qui ne serait pas tenue, que l’œuvre réalisée révèle un aspect de la réalité invisible qui a sa source en dehors de l’être créé ? »